Un petit mot d'introduction...

3m90 de longueur, une surface de voile de 6m50, passée à 7,4 m² avec les grééments "B", un statut olympique le temps de deux olympiades...ce sont les planches à voile "Division 2"! Mistral M1, Bic Hervé Borde, Dobbelman 1,2,3, Lechner, Crit 650 et D2, Reix Compétition et Super Pro 84, Jaguar, California CD1, Océanite compétition, King Cobra, Sailboard race, Fountaine Pajot VMG, TC Win, Tornado 39 Division2, Alpha Pro régatta, Jet J3, Croconuts.... Voilà quelques unes de ces planches à voile qui ont sillonné les plans d'eau, essentiellement européens, de 1980 à 1992.

Des planches au volume de plus en plus important, allant jusqu'à plus de 400 litres! Du volume, pour des planches taillées pour le près...et délicates au portant! Toutes les planches présentées ici sont navigantes, avec des grééments d'époque (en 6,50, 6,8m² ou gréément B de 7,40m²).

18 planches, c'est ce dont je dispose aujourd'hui (nombre en forte diminution par rapport il y a quelques années!). C'est le résultat de plus de quinze années de "collecte" progressive de ce type de planches à voile (depuis 2000 : 57 planches passées entre mes mains dont 14 non navigables bonnes pour la déchetterie puis réparées, et seulement 9 qui n'ont nécessité aucune réparation), mais en faisant un tri. J'ai limité pour l'instant mon choix aux planches creuses et shapées : ce sont les plus fiables, à mon avis, en matière de construction, avec le stratifié le plus "stable", les plus facile à réparer (j'ai de très mauvais souvenirs de délaminage sur une Reix Super Pro, impossible à réparer, tant la planche était sensible aux changements de température), avec cependant une exception :

-...la planche qui m'a suivi depuis le début : la Schuss.

C'est pourquoi, malgré les occasions qui se sont présentées, pas, pour l'instant, d'Océanite Compétition, de Jeanneau Turbo, etc... dans cette "collection".

Cela ne prétend pas à l'exhaustivité : il m'en manque encore beaucoup (je n'ai pas de proto Quéré, de Tiga Race à rail, de Mares, les Lechner L2 ou L3, les Miribel, les Ligier...), mais peut-être que ces planches se présenteront un jour!

J'ai des gréements en 6,5, 6,8 ou 7,4m² pour naviguer, que ce soient des voiles en dacron, Mylar-Kevlar, Mylar-Kevlar-Dacron ou monofilm, mais pas assez pour équiper toutes les planches!


Ce site n'a qu'une ambition : être un lieu d'échanges entre passionnés des planches de cette époque!
Au sommaire également, des articles sur les championnats, des essais de planches... Ne pas oublier, quand vous serez en bas de page, de cliquer que "messages plus anciens" pour découvrir la suite des messages!

mardi 31 juillet 2012

Ten Cate Win, Dobbelman 1 et Dobbelman 2c en réparation!

Petits travaux d'été sur la ten Cate Win (à 17,3kg), la DB1 (18kg) et la DB2c (17,5kg).

Ces trois planches avaient des problèmes divers (voirs messages plus anciens) :

- la DB1 : ouverture du pont réalisée pour enlever la mousse polyuréthane fatiguée et qui n'assurait plus une bonne liaison du pain de polystyrène cental avec le pont et le fond : le pont s'enfonçait à la pression (sans danger, mais il valait mieux réparer...). Il y a aussi un délaminage sur le pont (visible sur la photo (le stratifié n'adhérait plus à la mousse, carrément décollé!). Petit délaminage également réparé en dessous par des trous à la perceuse pile dans la fente de la mousse, le tout comblé à la mousse époxy. Cela évite les grosses chirurgies...


La cicatrice de l'ouverture à l'avant de l'emplanture pour accéder à l'intérieur de la planche...

- la Ten Cate Win : gros délaminages sur le pont : toutes les zones concernées ont été ouvertes, le stratifié refait quand il était fendu, comblement à la mousse époxy. Reste à restratifier et faire la finition. Sans ces travaux, la planche était bonne à jeter : c'est la liaison entre les deux demi-flotteurs qui avait le plus souffert.




La mousse époxy (de chez Sicomin) en cours de gonflement...



Une zone où il reste à ajouter la mousse époxy : le stratifié du desous a été refait




- La DB2c : le pont a été ouvert pour recoller les pains de mousse qui étaient fendus, et les recoller, le plus loin possible vers l'arrière, sur le fond de la planche. Faiblesse également au niveau du joint à certains endroits, plus traiter son esthétique sur toute la longueur de la planche, plus traitement de tous les impacts sur le dessous et le dessus, l'ouverture à l'arrière bâbord, l'étrave détriute... Il reste beaucoup de travail à faire sur cette planche...Notamment les boulons de fixation du rail (6 sur les 10 sont encore en place, trop rouillés!)


Point positif : cela permet de voir, entre autres, les modes de fabrication différents entre une DB1 et une DB2!